Le parasitisme est un contact particulier entre deux êtres vivants : le parasite et son
hôte. De la forme libre indépendante au parasitisme, forme de contact nécessaire et
dépendante , divers intermédiaires sont à distinguer :
- La vie libre : l’organisme peut subvenir par lui-même à ses besoins métaboliques.
- Le saprophytisme : l’organisme se nourrit de matières organiques ou végétales en
décomposition dans le milieu extérieur.
- Le commensalisme : l’organisme se nourrit de matières organiques sur un être
vivant (milieu buccal, intestin) sans entraîner de troubles ou de spoliations chez son
hôte.
- La symbiose : les êtres vivent en étroite collaboration dans une association
bénéfique aux deux parties (équilibres des flores intestinales ou vaginales).
- Le parasitisme : l’organisme parasite vit aux dépens d’un hôte qui lui fournit un
biotope et/ou des éléments nutritifs nécessaires à sa survie, cet hôte en pâtissant de
façon plus ou moins grave.
Le parasite est ainsi défini comme un être vivant animal ou champignon (règne des
Fungi) qui pendant une partie ou la totalité de son existence vit aux dépens d’autres
êtres organisés (hôtes).
Le prédateur tue sa proie pour s’en nourrir.
- Parasitisme et opportunisme : le parasitisme, échange entre deux êtres, dépendant
et préjudiciable pour l’un d’entre eux n’est durable qu’à travers un équilibre parfois
fragile entre le parasite et son hôte indispensable à sa survie. Les différents stades entre
la vie libre et le parasitisme ne sont pas définitivement déterminés pour un agent
infectieux. Il peut, par exemple, passer d’une forme de vie saprophyte à une étape
parasitaire virulente (parasitisme facultatif) quand son hôte perd les défenses qui
maintenaient un certain écart entre eux (cas des parasites et champignons
opportunistes dans les tableaux d’immunodéficiences humaines rétrovirales ou
thérapeutiques).
- Parmi les différents chapitres composant la microbiologie infectieuse il est convenu
en France de regrouper parasites et champignons microscopiques dans une même
discipline : la Parasitologie-Mycologie, en y associant un volet particulier exotique
prenant en compte les plus grandes endémies parasitaires des pays en développement.